Un grelot résonne... [cheshire!]

Aryan courait comme une dératée dans les rues de la ville, bifurquant, longeant les murs à toute vitesse, un "chasseur" sur les talons.
Le "chasseur" en question était, vous l'auriez bien compris, un membre de Pandora.
Pour comprendre comment elle s'est retrouvée dans cette situation peu enviable, faisons un petit retour en arrière...

Le soleil commençait à se coucher à l'horizon, et Aryan voulait profiter un peu des derniers rayons de l'astre flamboyant. Comme elle ne tenait pas spécialement à se faire remarquer, elle enfila une cape noire et en rabattit le capuchon sur sa tête avant de sortir.
Une fois dans la rue, elle marcha sans but précis, seulement pour apprécier cette journée qui se terminait. Bon, vous me direz, comment s'est-elle retrouvée dans la situation précédemment décrite? Eh bien, elle commis une erreur vraiment très bête.
Alors qu'elle cheminait, le nez en l'air, elle heurta un passant. Elle allait s'excuser quand, coup du sort, une bourrasque de vent souleva son capuchon, révélant son visage.
C'est là que la course-poursuite commença, celui qu'elle avait heurté n'étant autre qu'un membre de Pandora, l'ayant reconnue comme étant "Bara no toge".

Revenons à l'instant présent, où notre chain est toujours poursuivie par l'affreux personnage.
Ne voulant pas faire couler le sang inutilement, Aryan sauta par-dessus un muret et continua à courir, talonnée par le "chasseur" qui n'en démordait pas.
C'est alors que, curieusement, il lui sembla entendre un son très étrange, qui, normalement, n'avait rien à faire là. Elle s'arrêta pour écouter, et reprit le contact avec la réalité quand le membre de Pandora s'exclama "Je te tiens!". La chain recula d'un pas et projeta des pétales de rose sur son ennemi en lui donnant un seul et unique ordre:
-Dors.
L'homme s'écroula comme une masse et Aryan se détourna, rabattit sa capuche sur sa tête, continuant son chemin.

Elle ré-entendit, quelques minutes plus tard, le même son. Elle chercha sa provenance, ce son l'intriguait, l'hypnotisait presque, cela ressemblait à des clochettes, ou plus précisément à un grelot qui tintait.
Elle se dirigea vers la source du bruit délicat qui résonnait, jusqu'à une petite rue. Là, elle continuait à suivre le son, quand soudain, celui-ci s'arrêta, et elle se retrouva face à une créature qu'elle n'avait jamais vue auparavant...

C’était un jours comme les autres, bon ok je ne peux pas dire ça, car dans la dimension du Cheshire, les jours comme les autres ne sont qu’utopie, d’ailleurs, il n’y a pas de jours, pas de nuit, le temps ne passe pas et les sales mômes restent gosse tout le temps (donc ne faites pas de bébé là bas, oki). Bon je dévie de mon sujet là.

Cheshire avait eu ces derniers temps, plusieurs petites visite surprise du monde extérieur. Quoi de plus horrible pour lui ! Chaque fois qu’un intrus posait ses sales pattes dans le monde de souvenir du neko, celui-ci devenait fou de rage. Mais Cheshire n’était pas en colère contre ces invités, il était en colère contre ces chain. Oui car il fallait bien être un peu spécial pour ouvrir une porte dans le vide qui mène comme par hasard dans le monde de notre chat. C’était là où était le problème, Cheshire le savait, si il voulait encore couler des jours heureux en se disant que les souvenirs de sa précieuse Alice sont inaccessible aux créatures vicieuse, les hommes si vous voulez ; il fallait qu’il fasse quelque chose.

L’idée était simple, elle se résumait en une phrase : La chasse au chain. En gros, le chat du Cheshire allait prendre un risque calculé. Il s’apprêtait à quitter momentanément son panier pour se rendre dans un monde où l’espèce dominante le répugnait. Un monde qui n’était pas cependant totalement inconnu du chat noir, après tout avant d’obtenir le rôle de gardien, il avait était lui aussi un habitant de cet enfer. Non pas entant qu’homme vous l’avez compris. Mais ça n’avait aucune importance pour lui, d’ailleurs son retour dans cet univers allait lui permettre de se défouler un peu.

Il ne lui fallu pas plus d’une seconde pour faire le voyage. Pourtant, si on devait s’imaginer le trajet entre une dimension à une autre, on serait encore là à divaguer sur le sujet; c’était juste pour souligner la supériorité du chain sur l’homme.

Cheshire était méfiant tout d’abord, ce qui est normal après tout. Il n’avait pas prit sa forme humaine qu’il affectionnant tant, ni même la forme d’un simple chat noir. Il était alors partout où l’ombre régnait. Le chat du Cheshire sous cette forme ne ressemblait à rien ou presque, si ce n’est pour que les yeux expert puissent le différencier de l’ombre, l’esquisse d’une tête féline dotés d’un point rouge lumineux et accompagné de son de grelot.

Il resta longtemps comme ça, dans le coin sombre d’une ruelle, ne sachant pas trop quoi faire au début. Bien sur pour passer à l’action, il fallait prendre une forme plus…adéquate mais bon, là n’est pas le problème. La chose qui le préoccupait était tout d’abord ces bruits, quelqu’un approchait certainement. Puis la certitude se « certifia » (sans commentaires.) Une jeune femme venait d’escalader un mur et avait atterri ici, juste à quelques mètres de l’ombre du Cheshire. Elle était seule, pourtant le chat avait entendu une autre personne. C’était sans importance finalement~

Il n’aurait rien fait, il serait restait là sans bouger, mais cette fille l’intrigué, ce n’était pas une humaine, c’était ce qu’il était venu chercher. Mais es qu’elle représentait réellement une menace ? Mieux valait l’aborder.
L’ombre se fit plus danse, le point rouge au centre semblait disparaître puis réapparaitre, un peu comme un œil qui se ferme et qui s’ouvre, le tout accompagner du traditionnel diing des grelots. Une énorme patte noire munie au bout de griffes surdimensionnées émergea de l’obscurité. Elle fut suivit de sa jumelle, la patte gauche, puis d’une tête, une tête humaine, mais celle-ci avait des oreilles de chat et était coiffé de manière à masquer l’œil gauche (si il y en a …)
Le corps, un corps d’homme si ce n’est cette queue de chat et ses deux grelots attachés dans le dos, suivait.

Cheshire avait prit volontairement une forme humaine pour pouvoir s’adresser plus facilement à la chain devant lui.

En position accroupis, tout en se léchant les pattes avant il dit

- Es-tu celle que je recherche ? Meow, si c’est le cas le Cheshire devra te tuer…

Aryan resta un instant stupéfaite par l'apparition soudaine d'une étrange créature juste devant elle. C'était un jeune... homme? Non, il avait des ressemblances avec un chat... On aurait dit un étrange mélange entre un garçon et un chat.
Quoi qu'il en soit, une telle créature ne pouvait être humaine. Une chain? Peut-être bien. Ou peut-être pas. Il semblait l'être, mais en était différent, lui semblait-il.
Elle fut surprise qu'il lui adresse la parole, de plus, pour lui demander de but en blanc, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde:
- Es-tu celle que je recherche ? Meow, si c’est le cas le Cheshire devra te tuer…

Celle qu'il cherchait? Que voulait-il dire par là? Elle ignorait totalement ce dont il parlait, mais elle n'allait certes pas se laisser tuer sans réagir. Mais voulait-il réellement la tuer, quoique, n'étant pas -elle en était sûre- celle qu'il cherchait, il n'avait donc aucune raison de le faire... Mais, c'était un chat, non? En tout cas il y ressemblait drôlement. Elle qui avait toujours adoré les chats, elle n'envisageait pas une seconde qu'il puisse lui vouloir du mal.
Elle remarqua qu'il portait un grelot:
-Tiens, c'est donc de là que venait le bruit...

Bon d'accord, et une remarque débile, une! Si cela continuait, elle allait passer pour une parfaite idiote -si ce n'était pas déjà fait-.
Elle se décida finalement à s'adresser directement à celui qui lui faisait face:
-Je ne suis pas certaine de comprendre vos propos... J'ignore qui vous cherchez, mais je ne crois pas vous avoir déjà rencontré. Qui êtes vous exactement?

Quoique, pourquoi posait-elle cette question? Il lui avait semblé qu'il s'était présenté comme "le Cheshire". Ca lui disait quelque chose ce nom, sans qu'elle sache quoi. Enfin, quoi qu'il en soit, elle attendit la réponse de l'étrange personnage avec curiosité et une pointe d'appréhension.

Bon, il allait un peu vite le chat là. Il était à la recherche de chain pouvant ouvrir des passages vers sa dimension, mais malheureusement, la presse de ce matin n’avait pas comme gros titre en première page « Le Cheshire vous cherche ! » Bon pour ne pas paraître totalement stupide, disons que le chat se parlait à lui même ou bien qu’il pensait à haute voix, oui vaut mieux dire ça.

À présent il pouvait bien voir à qui il avait à faire, non ce n’était pas une humaine, il le sentait depuis le début ça. Une chain, à l’apparence d’une jeune femme aux cheveux beige et aux yeux teint de la même façon que les poils qui lui poussaient sur la tête. C’était aujourd’hui une première pour le Cheshire, jusqu'à là, les rencontres avec les autres êtres vivant se faisait toujours dans sa dimension ou le plus fréquemment, dans la chambre de sa maitresse. Dans cet univers il se sentait moins puissant, il n’avait pas le contrôle du lieu et cela avait la fâcheuse tendance à l’agaçait mais au bout de quelques minutes, les facultés naturel d’adaptation des chats auront vite fait de l’habitué à cette jungle humaine. Déjà, il osait se montrer sous une forme humaine.

Tandis qu’il obéissait à son instinct de chat, autrement dit ; il se léchait tout simplement la patte avant de la passer derrière l’oreille ; la chain en face ouvrit la bouche, non pas pour dire « oui je crée des passages » comme l’espérer le chat noir, malheureusement dans la vie (et même après) rien ne nous est servit sur un plateau d’argent.

Le chat dressa alors ses petites oreilles et ouvrit la bouche pour répondre, tout simplement :

- Ce que je suis exactement, exactement, Cheshire est un chat. Et toi, tu sais qui tu es, exactement ?

Il n’avait pas l’intention de se montrer violent comme il avait l’habitude de le faire, cette chain n’avait rien fait pour servir de repas au Cheshire. Elle n’en avait pas après la volonté (peut-être) et ne s’était pas introduite par surprise dans les tréfonds des souvenirs d’Alice. Mais reste à voir si elle avait la possibilité de se mouvoir de dimension en dimension.

C’est bien, son interlocutrice n’avait rien à cacher pour parler avec une telle assurance, du moins c’était la première chose que pensait le chat du Cheshire. Bien sur, l’inévitable allait se produire, mais il attendit que la chain eu fini de parler avant de passer à l’action. Mais qu’allait-il faire le gros matou ? Bon on y vas mais étape par étape :
- Pour commencer, il arrêta de faire sa petite toilette, ce n’était pas le moment pour ça. Puis, il haussa son bassin tout en prenant appuis sur le sol avec ses pattes avant, un peu la position habituel du quadrupède. Ses pattes arrière prirent alors plus d’assurance que ces pattes avant, les muscles des pieds se tendaient pour se préparer à supporter le poids de ce corps, mi humain, mi chat. Il balança son dos en arrière, il se tenait debout, comme un bipède, comme un être humain ; ses pattes avant surdimensionnées trainaient par terre. Lorsqu’il fit un pas en avant, il redressa ses deux membres, il ramena ses pattes sous son menton, mais orienta les griffes de celles-ci vers l’intérieur. Il fit un autre pas en avant, puis un second et un troisième, jusqu'à coller ça tête contre celle d’Aryan.

C’est à ce moment-là que le chat du Cheshire renifla la miss ! (Oui c’était vraiment inévitable.) Pourquoi faire ? Il ne le faisait pas par envie, c’était plus instinctif qu’autre chose. Après tout, c’était un animal avant de devenir chain.

Pour ne pas la mettre plus mal à l’aise, il ne s’attarda pas dans cette position, il recula de trois pas et reprit sa situation accroupie de tout à l’heur.

- Meow, c’est bien de savoir qui vous êtes mais… Mais ce que je… Cheshire recherche, est une chain ou un chain, pouvant ouvrir des passages vers l’abysse.

Il n’en dira pas plus. Le chat savait tenir sa langue quand il le fallait. Si il avait continué sur sa lancé, il aurait inévitablement parlé de la dimension du Cheshire, lieu qui comme presque tout le monde le sait, renferme les choses que le chat protégera au péril de sa vie pour le dire simplement, si cette chain ne connaissait pas l’existence de cette endroit, pas la peine d’augmenter le niveau de ses connaissances aujourd’hui. ~Elle ne s’endormira pas moins bête~

En attendant la réaction de la jeune femme, il se remit à se lécher les pattes. Un coup de vent vint alors souffler contre la tête du félin, les cheveux qui cachaient alors le trou qu’avait le chat noir à la place de l’œil gauche fut visible pour quelques secondes. Il n’y avait rien de bien affreux là dedans, pas le moindre signe de chaire décomposée ou encore quelques traces de sang séchaient, la blessure n’était pas récente. Ce n’était à présent, un simple trou, noir et vide. Ce qui choquait venait plus de sa position ; pas très esthétique d’avoir ça à la place de l’œil gauche. D’habitude, le chat avait quelques bandages blancs soigneusement enroulés autour de la tête pour masquer ce vide sur son visage, mais un bandage, c’est collant, ça provoque des démangeaisons, c’est désagréable en un mot. C’est pourquoi, le chat préféra utiliser ses cheveux à la place.

Tout en s’arrangeant à nouveau les cheveux après que le vent ait soufflé, il sortit un miaulement qu’on les chats lorsqu’ils sont agacés.

Lorsque Cheshire vint coller sa tête à celle d'Aryan, elle se demanda ce qu'il fabriquait. Quand il la renifla, elle sursauta un peu: elle ne s'y attendait pas du tout! Quoique, c'était apparemment un chat avant tout, donc elle n'avait pas de quoi être étonnée. Mais bon, que quelqu'un -fut-ce un chat- la renifle, c'est la dernière des choses à laquelle elle s'attendait.

Bha, ne nous attardons pas sur ce petit détail.
- Meow, c’est bien de savoir qui vous êtes mais… Mais ce que je… Cheshire recherche, est une chain ou un chain, pouvant ouvrir des passages vers l’abysse.


Ouvrir des passages vers l'Abysse? Voilà qui n'était pas banal. Franchement, qui voudrait retourner dans un endroit pareil? Aryan avait réussi à s'en échapper, ce n'était certes pas pour y retourner, merci bien!
Elle était curieuse. Pourquoi cherchait-il ce ou cette chain spécialement? Elle ne voyait pas vraiment l'intéret, mais après tout, il devait avoir ses raisons.

C'est là que le vent se leva. Et qu'elle vit ce qui était arrivé au visage de Cheshire. Ce fut une vision furtive, brève, mais qui la frappa de plein fouet, comme une gigantesque claque.
Elle mit la main sur sa bouche, pour retenir le cri silencieux qui en sortait. Le spectacle n'était pas si horrible, non, mais la simple pensée que l'on puisse faire ça à un chat l'horrifiait.
Car, cela se voyait, ce n'était pas une blessure accidentelle.

Elle s'avança vers le félin, lui posa une main sur la joue et dit, d'une petite voix:
-Mais qui peut bien être assez cruel pour vous avoir infligé une telle blessure...?

Surprise, elle pouvait l’être, qui aurait pu prévoir qu’un énorme chat allait vous tomber dessus, juste pour vous renifler. Mais bon passons, ce qui est fait et fait. Peut importe l’effet que cela avait procuré sur la chain qu’il avait en face de lui, l’importance pour Cheshire et d’avoir pu remplir ses petites narines de l’odeur que dégageait la chain.
Les odeurs ? Pourquoi cela importait tant les animaux, notamment les félin, ici ? Pour Cheshire c’était tout juste un moyen de faire connaissance, pas plus du moins, pour l’instant.

Aller, visiblement celle qu’il avait en face de lui ne pouvait certainement pas ouvrir des brèches dans le vide qui vous conduits tout droit dans le repère d’un chat, qui deviendra aussi fou qu’un Jack l’éventreur devant sa courtisane si jamais un intrus armé de mauvaises intentions venait à se servir du pouvoir de ces chain mystérieuses.

Le reste de la discussion tourna autour de ce maudit coup de vent. Non le sujet n’était pas l’histoire de la petite brise mais plutôt ces conséquences. Mettre à nu comme ça, la « honte » du Cheshire mérite un bon coup de griffe dans le dos, malheureusement on ne peut pas se battre contre le vent, Don Quixote avait bien essayé lui, mais passé pour le dernier des cons dans le monde des humains n’était pas l’objectif premier de cette expédition.

Ce fut au tour d’Aryan de s’avancer, pas pour renifler (quand même) mais pour poser sa main sur l’une des joues du chat. Si ça avait été une humaine qui avait fait ça, son bras flotterait depuis déjà deux bonnes secondes dans une flaque de sang. Cheshire n’aimait pas les hommes car :

- Un humain. Vincent Nightray … Il a tué Cheshire ! Cheshire n’avait rien fait de mal ! Je n’aime pas les hommes, ils sont fourbes et s’imaginer que tout doit leurs appartenir.

Il le dit avec colère mais le reste fut prononcé calmement, mais pour ne pas oublier qu’il s’agit du chat du Cheshire, il y avait toujours cette touche de malice dans ses paroles :

- Cheshire et là pour leur rappelé que l’Abyss ne pourra jamais faire parti de leurs acquis. Meowww.

Cheshire en avait trop dit, pas grave, aucune importance, de toutes façons Aryan était loin de représenter un danger potentiel. Et puis, sa mort lui avait donné don de s’exprimer, pourquoi ne pas en profiter.

- Un humain. Vincent Nightray … Il a tué Cheshire ! Cheshire n’avait rien fait de mal ! Je n’aime pas les hommes, ils sont fourbes et s’imaginer que tout doit leurs appartenir.

Minute papillon... S'il l'avait tué, comment pouvait-il se tenir en face d'elle et lui parler? Encore un mystère à élucider. Elle le trouvait très mystérieux ce chat, en fin de compte.
Mais, le fait qu'un humain puisse tuer par simple envie, surtout un chat innocent, c'était tout bonnement cruel. Cruel, à la limite de la barbarie. La chain était révoltée par un tel acte, mais forcément, elle n'y pouvait rien. Et le fait qu'elle ne puisse rien y faire ne fit que l'attrister encore plus.
Elle retira sa main en pensant que les êtres humains étaient vraiment le pire fléau que cette terre ait connu. Enfin, ne mettons pas tout le monde dans le même sac, il y avait des humains qui n'étaient pas aussi pourris que d'autres.

- Cheshire et là pour leur rappelé que l’Abyss ne pourra jamais faire parti de leurs acquis. Meowww.

L'Abyss? Leurs acquis? Décidément, le mystère s'épaississait. Cheshire avait-il l'intention d'attaquer des humains? Ou peut-être même Pandora? Pourtant, il parlait de recherche de chain l'instant d'avant... Soit il était lunatique, soit il faisait les deux en même temps -ce qui lui parût tout à fait probable-.

Toutefois, il y avait dans la voix du félin quelque chose de malicieux, comme un gosse préparant une mauvaise blague.
Le caractère du chat, songea-t-elle.

-Et... Que comptez-vous faire pour atteindre ce but?

[désolée c'est tout pourri je savais pas quoi répondre ><]

Ce qu’il comptait faire ? Et là, l’œil rouge du Cheshire semblait fluorescent, un peu comme si un rayon de soleil l’avait traversé, de l’intérieure. Le regard que lançait le félin mélangeait maladroitement, mesquineries et malice. Lorsque le chat vous regarde ainsi, vous ressentez un vent froid dans votre dos, sans le comprendre vois poils se dressent… Vous sentez que le Cheshire prépare un mauvais coup.

- Tuer. Pour retrouver la paix… Meow

Elle devait se sentir complètement perdu mais comment ne pourrait-on pas l’être. Le chat était plus qu’étrange lorsqu’il se mettait à vous faire la conversation tout en souriant. Il aurait bien aimé continuer d’ailleurs mais son travail n’allait certainement pas se faire tout seul.

- Chain, Aryan. De quoi es-tu capable ?

Il avait posé une question mais se fichait d’entendre la réponse. Après tout, Aryan ne représentait pas une quelconque menace. Pas comme ce bruit de pas venant de l’autre bout de la ruelle. Les oreilles de chat se dressèrent et le félin inclina légèrement sa tête en direction du bruit. Quelqu’un arrivait, un homme certainement. Cet homme ne semblait pas être là par pur hasard vu qu’il gueulait comme si il appelait quelqu’un ; des « bara no toge ! » suivit de « Je sais que tu es là ! »

Le chat ne bougea pas encore, l’homme était encore trop loin pour pouvoir les voir. Ils bénéficiaient alors de quelques secondes de sursis. Pas assez pour fuir mais assez pour mettre en évidence ses grosses griffes et pour se redresser, sans doute pour se battre.

- Je vais commencer par lui. Humain insignifiant. Meoww

L’homme qui marchait ne se préparait certainement pas à encaisser une charge, si puissante qu’on pourrait la comparé au poids d’un camion sur l’ongle d’un pouce. Quand le Cheshire attaquait, il ne retenait pas ses coups *Chuck Norris*

Un bruit de grelot, allait précédé le massacre à venir…

- Tuer. Pour retrouver la paix… Meow

Ouhlàlà mais c'est qu'il était radical celui-là... Aryan pouvait le comprendre, dans un certain sens, mais quand même, il y a des limites à tout...
Là, on pouvait le dire, notre petite chain était totalement perdue. Quoique, c'était normal, quand un chat vous fait la conversation et dit, avec un grand sourire, comme si c'était la chose la plus naturelle au monde, qu'il compte tuer des gens, heu... disons que ça déstabilise un chouia!

- Chain, Aryan. De quoi es-tu capable ?

Elle allait répondre, mais, de un il avait l'air de s'en moquer et de deux, une voix qu'elle reconnaissait sans peine retentit, la faisant sursauter comme si elle avait été électrocutée.
Le chasseur de Pandora. Il s'était réveillé.
-Zut, j'aurais dû le tuer quand j'en avais l'occasion...

Encore une fois, elle n'avait pas agi comme il fallait. Rah là là mais quelle cruche...

- Je vais commencer par lui. Humain insignifiant. Meoww

Elle crut qu'elle avait mal entendu mais, voyant que Cheshire se préparait à attaquer, elle se dit que finalement, les paroles du félin étaient vraiment à prendre au pied de la lettre...

Elle se craqua les doigts et s'avança nonchalament vers l'homme, qui s'arrêta avec un sourire triomphant "Je te tiens enfin!".
Elle ricana:
-Pas du tout mon pauvre, tu ne m'as pas encore attrappée...

Oui, elle aurait mieux fait de le tuer celui-la, ça aurait rendu un immense service au publique sensible, car le Cheshire n’allait certainement pas mettre des gans, au contraire, comment pourrait-il manquer cette occasion d’exhiber la grande puissance de ces griffes? Bon pour commencer, il fallait attendre que cet homme soit à bonne distance, le chat ne tenait pas à porter la première attaque, allez savoir pourquoi !

Il passa de la position accroupi à une plus standard, il se tenait sur ses pattes arrières comme les vrai bipèdes, les pattes avant libres et les griffes misent en éventail prêtent à éventrer.

~Meow~

Il fallait encore attendre, attendre cinq secondes ou six, voir même plus, mais dans ce jeu du chat et de la sourit, la patience est de règle pour le prédateur. Le chat attendait sa sourit. Il fit un pas en arrière puis un autre vers la gauche, il s’était logé entre les deux bâtiments de tout à l’heur, quand il n’était qu’une ombre. En parlant d’ombre, le félin était trop bien caché pour qu’un œil humain puisse le repérer. Seul son œil rouge ou encore le bruit de ses grelots, pourraient le trahir.

- Je te tiens enfin !

- Pas du tout mon pauvre, tu ne m’as pas encore attrapée…

Il fallait qu’il fasse encore un pas, un pas pour que le Cheshire ait le dos. Mais au lieu de marcher en avant, l’homme sortit de sa blouse un petit pistolet qu’il avait certainement chargé tout à l’heur. Il pointa son arme vers Aryan et fit enfin son pas en avant, il ne devait pas se douter qu’il venait de faire un pas vers la mort. Il est vrai alors, qu’entre la mort et la vie, il n’y a qu’un pas ? !

Le bruit d’une petite clochette sonnait le glas du membre de Pandora. Sortit de l’ombre, cinq griffes jetèrent leurs dévolu dans le dos du pauvre homme. On pouvait entendre alors, les os qui se craquaient et les cris de l’homme qui se faisait plus aigu de seconde en seconde. On pouvait voir le sang coulait, du dos, du ventre et enfin de la bouche. Une grosse flaque se formait peut à peut sous les pieds du pauvre hommes. On pouvait sentir la bonne odeur de chez le bouché, une odeur bien particulière, mélangeant la mort mais en oubliant la putréfaction. Les poumons perforés, la bouche pleine de sang comme si il venait de mordre lui aussi dans un cadavre, l’homme tenta d’articuler quelque chose mais les mots ne sortaient pas, seulement des sons s’échappaient de sa bouche entre deux jets de sang.

Le Cheshire retira doucement sa patte de sa victime, en faisant attention à ne pas embarquer avec lui un organes ou deux. Lorsqu’elle retrouva l’air libre, le propriétaire de cette énorme patte l’essuya sur les vêtements de sa victime avant que le corps de celle-ci ne s’écroule sur le sol comme un vulgaire pantin sans fil.

Le chat regarda le cadavre d’un air indiffèrent :

- Je n’aime pas les gens comme lui… ils veulent voler Cheshire.

Aryan ne voyait plus Cheshire. Il était parti, à moins qu'il ne se soit caché. Elle haussa légèrement les épaules. Peu lui importait, le plus urgent était de s'occuper du chasseur qui venait de tirer une arme à feu de sa veste et la braquait maintenant sur elle. Totalement dérisoire. Elle le vit faire un pas en avant. Parfait, il était à sa portée maintenant.
C'est alors qu'elle entendit un bruit de grelots qui semblait se déplacer. Le chat de Cheshire?

Oui, ce fut bien le matou rencontré peu auparavant qui atterit derrière le chasseur de Pandora, mais pas pour faire ami-ami semblait-il, car il s'attaqua à lui aussi sec. Le bruit des os brisés s'accompagnait de gerbes de sang et de râles qui montèrent crescendo jusqu'à que l'homme s'étouffe dans son sang et cesse ses cris.

Elle s'avança vers le cadvre, sans afficher la moindre émotion. Elle s'empara du pistolet de la main déjà raide et le fit exploser avec des ronces sorties de sa paume. Cela fait, elle secoua la main: ça piquait toujours un peu quand elle faisait sortir des plantes de son corps.
-Je n'aime pas ce genre de menaces, murmura-t-elle à l'homme qui mangeait maintenant les pissenlits par la racine.

Elle se tourna ensuite vers le félin, qui venait de dire une chose étrange:
- Je n’aime pas les gens comme lui… ils veulent voler Cheshire.

Elle se demanda un instant ce qu'il voulait dire, puis considéra qu'il ne valait mieux pas être indiscrète avec lui, vu ce qu'il venait de faire au membre de Pandora. Elle n'avait pas envie de se retrouver six pieds sous terre.
-Vous êtes fort...

Elle hésita, et puis zut à la fin, tant pis pour l'indiscrétion:
-Que voulez-vous dire par "voler"?

Elle complimenta le chat. Quelle bonne idée, personne n’avait eu à le faire, si ce n’était que le nombre de personne à la merci du félin avant de mourir, en espérant ainsi se racheter. Pour tout vous dire, Cheshire les détestait ! Cette hypocrisie, symbole de la race humaine le faisait vomir et pas que des boules de poils si vous voyez ce que je veux dire. Mais là, s’était différent, ce compliment, il l’avait mérité. Cela lui faisait plaisir, assez même pour calmer ses pulsions meurtrières de prédateur aux griffes dévastatrices, accro à l’odeur du sang et au son des os qui s’entrechoquent au rythme de ses coups. (J’en fais trop ?)

- Je sais… meow

La suite fut moins drôle. Elle posa une question assez pointue. Dans ce bas monde, il y a des mystères, on aimerait tout savoir, mais le proverbe suivant : « On vit mieux sans savoir » n’a pas était inventé pour rien.

- Cheshire n’aime pas ces questions… Mais je vais quand même te donner une réponse. Pandora est une organisation qui me donne chaque jour beaucoup de travail. Tu vois, leurs objectifs ne se limite pas à la capture de simple chain, comme tout les êtres humains, dès qu’ils en ont assez, ils en veulent encore, plus, plus, plus et quand c’est plus c’est pas assez… Meow Cheshire a parlé.

Comme à son habitude, il termina sa réplique en se léchant la patte, la droite cette fois-ci, tout en miaulant pour ne pas être infidèle à sa nature de chat.

- Tu n’aimes pas Pandora, tu aimes l’abysse… Cheshire n’aimerait pas se tromper sur cette conclusion… Cheshire se trompe ?

[hrp: Aller petite réponse avant que je sois totalement indisponible ;)]

- Je sais… meow

Ah, il avait l'air assez content. Même plus que content: satisfait. Comme quoi, quand vous vous retrouvez seule avec un chat qui vient de démonter quelqu'un sous vos yeux, le complimenter n'est pas la pire des choses à faire -pour un peu que ledit chat ne soit pas un fou assoiffé de sang-.

- Cheshire n’aime pas ces questions…

Zut, il n'avait pas l'air content. Bon, respire un bon coup. Il avait l'air de vouloir en rester là, mais il continua finalement.

- ... Mais je vais quand même te donner une réponse. Pandora est une organisation qui me donne chaque jour beaucoup de travail. Tu vois, leurs objectifs ne se limite pas à la capture de simple chain, comme tout les êtres humains, dès qu’ils en ont assez, ils en veulent encore, plus, plus, plus et quand c’est plus c’est pas assez… Meow Cheshire a parlé.

Oui, ça, elle comprenait tout à fait. Les humains en général étaient cupides, ils voulaient tout, absolument tout, encore et toujours plus, ils voulaient tout posséder, à plus forte raison pour les membres de Pandora. Bon, comme on dit souvent, "prudence est mère de sûreté", alors elle n'allait pas insister.

- Tu n’aimes pas Pandora, tu aimes l’abysse… Cheshire n’aimerait pas se tromper sur cette conclusion… Cheshire se trompe ?

Alors là, il avait mis les pieds dans le plat, si on pouvait dire ainsi. Elle esquissa un sourire, légèrement mise mal à l'aise par cette question:
-Hrrmm, vous avez raison... en partie. Il est vrai que je hais Pandora plus que tout. Mais pour ce qui est de l'Abysse, je ne peux pas dire que j'adore. Au début, je considérais ça plus comme une prison, mais maintenant, eh bien... je dirais que je n'aime ni ne déteste l'Abysse. En somme, vous aviez raison, mais pas vraiment sur toute la ligne. Mais vous, vous aimez l'Abysse, non?

[je sais, pas terrible]