Vers, pieds et poèmes...

Death Eyes

Prisonnière des noirceurs, je tremble de peur
Je prie pour ces vies ensevelies
En pensant à ta chaleur, dans mon malheur
Cette berceuse engloutie dans la nuit
Sous le noir voile céleste des étoiles

Tel un ange déchu aux ailes abattues
Dans cette pièce obscure et sans armure
Je reste enchaînée contre toutes volontés
Derrière les frontières d’un cœur de pierre
Une mer de désespoir, une lueur dérisoire

Ange abattue par une raison inconnue
Je souffre de ces blessures et de ces brûlures
D'un passé oublié dans les flots dénudées
Telle une larme de fer sur la pierre
D’un monde malsain à l’avenir incertain

Prisonnière des noirceurs, je pleure de peur
Je prie pour ces vies affaiblies
En pensant à ta chaleur, dans mon malheur
Cette berceuse retranscrit dans la nuit
Sous les étoiles noires du voile céleste

Un vent glacial sur ton cœur de métal
Je continue à espérer, dans l’infini étoilé
D'entendre de la pierre tombale d’une scène théâtrale
L’appel d’un ange dévasté par les faits du passé
D’un douloureux chagrin, d’une solitude sans fin

Regard confus dans l’horizon corrompu
Emportée, sans remords, par le voile de la Mort
Je suis un ange abattue par une raison inconnue
Condamnée à mon sort, sous les ailes de la Mort
Une étoile dans la nuit noire, d’un ciel sans espoirs

Prisonnière des noirceurs, je meurs de peur
Pourquoi est-ce que je prie pour ces vies ensevelies
J'ai tout oublié de ta chaleur, dans ce malheur
Tout comme cette berceuse qui périt dans la nuit
Sous le voile céleste des étoiles noires

Et pourtant, je continue d'espérer ces souvenirs oubliés
Tel un ange déchu aux ailes abattues
Au passé brisé, dans les flots dénudés
Le regard perdu dans cet horizon corrompu
Sous les étoiles célestes du voile noir
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My Despair

Déboussolée et perdue dans un monde corrompu
Comme un oiseau volant dans le noir horizon
Mon âme ne cesse de crier que je n'en peux plus
Sans buts ni rêves, ni ambitions

Restant malgré tout, dans cette obscurité
Continuant d'espérer qu'un jour, je pourrai me regarder
Pour constater, dans le cruel miroir de la Vérité
Qu'à quel point, j'ai changé, depuis ce jour oublié

J'ai perdu tout espoir, en ce jour noir
Pour un sombre monde de lumière
Je vois une larme de fer sur la pierre
Et ce doux sang sur le miroir

Suis-je devenue ce que je ne voulais être, une rebelle ?
Suis-je entourée par tes ailes d'amour, mon beau rebelle ?
Suis-je perdue dans mes contrées, aux alentours ?
Suis-je devenue folle, mon cher amour ?

C'est... très poétique ? Ahahaha.
Non sérieusement, malgré le style sombre (que je n'aime pas forcément), je dois dire que j'apprécie certaines tournures et consonances de quelques vers. Le poème qui m'a le plus "marqué" c'est le premier. Je l'ai trouvé très beau en soi, bien que les trucs des anges déchus et des prisons de glaces ainsi que d'autres bidules-schack tout tristounets ça ne soit pas mon branchement mental. Le second n'est pas mal du tout ! Et plus véridique que le premier je trouve. Mais mon favori reste "Death Eyes". Des titres français auraient été plus adaptés à tes poèmes je pense. La langue de Molière aurait pu offrir des titres plus poétiques retransmettant mieux l'atmosphère dégagée et voulue par tes poèmes bien rédigés et très mélancoliques.